Témoignages d'élèves
Une maison ronde
Le but de ce projet était de terminer cette maison que j’avais déjà imaginée enfant. J’ai du y apporter beaucoup de changements, mais pas l’idée principale. Cette maison était un rêve inachevé. J’ai voulu la bâtir à travers le dessin et avec un professionnel. Car Marcello vous ouvre l’esprit et fait confiance à vos idées en les aidant à grandir....
J’ai intégré dans ma maison un espace aquatique avec un aquarium sur deux étages. On peut le traverser pour aller d’une pièce à l’autre car il forme une voûte. J’ai aussi crée une terrasse, d’un côté ouverte au ciel, et de l’autre habillée d’un toit de végétation. J’ai voulu privilégier le bien-être avec une touche de romantisme sous un plafond en verre qui s’ouvre sous le ciel étoilé le soir... et moins de régularité avec un mur courbe au rez-de-chaussée. Je pensais à la famille qui vivrait là, avec des espaces intimes pour que chacun ressente de la chaleur, de la convivialité avec les matériaux, en particulier le bois. C’est mon paradis terrestre.
Carole, 2002
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Avant le dessin et la maquette, l’idée
“Dans une maison idéale, on devrait trouver selon moi, 2 choses, l’eau et l’imperfection.
L’eau car elle est la vie.
L’imperfection parce qu’elle fait partie de la vie et de notre quotidien.
A quoi bon essayer d’atteindre la perfection puisqu’elle n’existe pas dans notre société ?
De plus la perfection a quelque chose d’ennuyeux, et de par la distance qu’il y a entre elle et l’homme elle touche à l’inhumain. Ainsi s’expliquent les contours irréguliers de cette maison.
Une irrégularité que l’on retrouve dans toutes les pièces par la disposition des murs et par les dômes.
Si la forme dominante reste la courbe, c’est pour apporter une touche de fluide à cet espace et pour le rendre plus libre. Enfin, on retrouve ce fluide dans l’eau qui traverse le maison de bas en haut. De cette manière, elle répand la vitalité par son mouvement et la tranquillité par sa mélodie naturelle.”
Delfine, 2002
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Choisir une profession artistique
"L’atelier architecture m’a permis d’apprendre à être responsable, puis d’être sélectionnée dans une école d’architecture. En Terminales j’étais partagée entre mon but, faire un métier dans un milieu créatif, et le désir de mes parents. Devant ma détermination, ils ont fini par accepter"
Amandine, à l’école d’Architecture de Versailles en septembre 2004
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Avoir envie de construire l’avenir
"L’atelier permet de réaliser son projet de A à Z et de pouvoir participer à un voyage d’études. Pendant les heures d’atelier, le projet individuel est débattu avec Marcello qui partage ses connaissances et ses compétences. L’Atelier vous apprend à regarder le monde qui vous entoure et vous donne un pass pour le futur. Vous prouverez aux gens qui vous entourent qu’il n’y a pas que les cours et les notes qui comptent. Il y a aussi la formation artistique. Pour être un bon architecte, il faut être passionné et avoir envie de construire l’avenir ».
Hélène, 2004
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Fuite artistique ?
"D’après Henri Laborit, l’homme ne dispose que de 3 choix face à l’épreuve : combattre, ne rien faire, fuir.
Combattre ? C’est une spirale d’agression à répétition.
Ne rien faire ? Par peur d’entrer dans la spirale d’agression, on s’assène les coups à soi-même et les maladies psychosomatiques fleurissent.
Il reste la fuite.
Chimique, avec l’alcool, la drogue, et on s’éloigne du monde réel.
Géographique ? Cela revient à faire voyager ses problèmes.
On ne saurait trop conseiller ces deux premières sortes de fuites, et là j’en viens au fait, la fuite artistique. Celle-ci consiste à transformer la colère, la douleur générée par l’épreuve en oeuvre d’art. A exprimer tout ce qu’on ne s’autorise pas à clamer. Bien sûr, l’atelier architecture du lycée n’a pas vocation d’être l’anti-dépresseur de ses participants. Mais dans une optique plus large, et avec des prétentions plus modestes, je soutiens qu’il les fait évoluer. Parce qu’il s’agit d’un atelier de pratique artistique mais aussi précisément parce qu’il s’agit d’architecture.
Quoi de mieux que de penser l’élaboration d’un bâtiment lorsqu’on est en train de se construire soi-même ? La notion de choix des matériaux, de compromis entre contrainte et envie, donne à réfléchir sur la place que l’on prend.
Quoi de mieux que l’architecture pour apprendre à ouvrir des portes ? Des portes pour découvrir des ailleurs, des portes pour rêver plus haut et plus fort. Des portes sur soi aussi, puisque l‘on fait de belles rencontres et tout le reste en est changé. Il faut donc continuer de rendre accessibles tant de possibilités et encourager de nombreux élèves à cette fuite qui se métamorphose en progression artistique."»
Stéphanie, de l’Atelier Architecture, Septembre 2005 en Licence de Lettres à Dijon
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Avant, je me laissais porter par les choses
“quand je suis arrivée en Seconde, j’avais envie de fuir. Ce sont les activités extrascolaires qui m’ont permis de changer. Je me laissais porter par les choses et maintenant je sais que je peux les porter”.
Lolita, 2006
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Donner un toit à l’énergie
Ce qui habite l’architecte, dit Franck Gehry c’est de saisir l’énergie du monde et lui donner un toit. Deux armes, le courage de l’espoir, la force d’aimer. Espoir : croire en l’incertain, courage de s’y risquer. Amour : béquille en cas de découragement, mais en retour dépassement de soi vers un être différent, étranger à soi.
Ce n’est pas un combat mais un chemin, un long voyage qui nécessite de l’énergie.
Énergie souvent épuisée par les obstacles mais qu’il faut sans cesse renouveler pour avancer encore. L’architecte est habité par ce désir de saisir l’énergie pour lui donner un toit pour que chacun puisse la sentir et marcher … un pas en avant.
Stéphanie, 2006
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Bongiorno Roma!
Il y a 5 ans, grâce à l'atelier architecture, je participais à un voyage en Italie, et plus précisément à Rome. à l'époque, je n'imaginais sans doute pas vivre un jour dans cette ville pour un an.
Après avoir passé trois ans au lycée chrétien et au sein de l'atelier architecture, je suis entrée à l'école nationale supérieure d'architecture de versailles et je dois dire en partie grâce au soutient de marcello, claude et dominique. Voilà donc comment je me suis retrouvée étudiante erasmus en master 1 à Rome.
J'avais gardé un très bon souvenir de ce voyage en italie, nous avions visité entre autre la place saint pierre, la basilique san paolo, le panthéon, le musée du capitole et le fameux auditorium de renzo piano.
Quelques années après, j'ai postulé pour un départ à rome, l'architecture de ce pays ainsi que leurs connaissances en restauration du patrimoine m'intéressant... Donc je me retrouve à devoir apprendre l'italien.
Le cadre erasmus (dont je bénéficie), tout comme celui des clubs ou des ateliers présents dans le milieu éducatif représente une chance pour tous.
En effet, ils proposent une autre dimension de l'enseignement, il n'est plus seulement fait de cours parfois théorique et jugés pour certain peu captivant malgré leur nécessité.
Être dans un club, ou partir à l'étranger permet de rencontrer d'autres personnes, d'échanger, de découvrir différemment...cela apporte une dimension humaine très riche.
Pour parler plus spécifiquement du statut erasmus, je dirais qu'il s'agit plus d'une aventure humaine que d'une simple année de cours à l'étranger ; car nous devons nous adapter à une culture, un rythme de vie, l'enrichissement personnel ne s'arrête pas à l'apprentissage de la langue et aux études.
De plus, l'aide des ministères de l'éducation nationale et de la culture permet à un plus large public de bénéficier de ces activités, que ce soit les voyages, les clubs ou les séjours à l'étranger.
L'atelier architecture a été pour moi un lieu d'échange et d'ouverture d'esprit, je trouve dommage qu'il ait été supprimé ; bon nombre d'étudiants en architecture ont désiré ce genre d'option, pourtant inexistant dans leur lycée.
Cet atelier était un atout pour l'école, car il n'était pas réservé à une minorité de passionnés.
L'architecture est un domaine très vaste, son approche peut-être technique, artistique, historique ou encore sociologique ( sans parler des discipline qui s'y rattachent telles que le paysagisme ou le design). L'architecture nous entoure, chaque individu la pratique et l'interprète . Elle s'inscrit aussi dans des notions très actuelles tel que le développement durable, alors je pense que sa présence au sein d'un lycée était totalement justifiée et bénéfique à l'ensemble des lycéens.
Amandine Chainé
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